Jeudi 27 Novembre 2025
Investissement dans la protection du vignoble
Il faut plus de moyens !
Face à un millésime 2025 une nouvelle fois marqué par des épisodes climatiques destructeurs, le président des Vignerons Indépendants de France Jean-Marie Fabre rappelle l’urgence absolue d’engager une véritable stratégie nationale de protection des vignobles.
Pour Jean-Marie Fabre, les dispositifs actuels annoncés (arrachage, distillation, aides d’urgence) sont des réponses nécessaires et indispensables à court terme.
Cependant, tant que les exploitations ne seront pas réellement protégées contre les aléas, les pertes de récolte continueront de fragiliser l’ensemble de la filière.
Dans un contexte où les gelées, grêles, sécheresses et canicules deviennent la norme, il défend une orientation claire : investir en priorité dans la prévention.
Son appel à un « plan Marshall » repose sur un besoin estimé à 4 milliards d’euros sur trois ans, financés à parts égales entre l’État et les régions d’un côté, la filière de l’autre.
Une telle mobilisation permettrait de déployer massivement des solutions de protection physique : systèmes antigel, filets paragrêle, ombrières photovoltaïques, retenues collinaires pour l’eau, innovations variétales, travail sur les porte-greffes…
Le président des Vignerons Indépendants alerte : tant que les exploitations ne sécuriseront pas 85 à 90 % de leur potentiel de production chaque année, le modèle économique des domaines restera menacé. Les coûts de production deviennent insoutenables lorsque les pertes se répètent.
Selon lui, les pouvoirs publics doivent inverser leur logique : remplacer les compensations après sinistre par un investissement massif en amont.
Dépenser chaque année des centaines de millions pour réparer les dégâts n’a plus de sens si l’on n’agit pas sur la cause principale : la vulnérabilité structurelle des vignobles français.
Au-delà du climat, il pointe aussi l’autre front : la perte de capacité de production liée aux restrictions croissantes sur les produits phytosanitaires, encore dernièrement sur le cuivre.
Il rappelle la position constante des Vignerons Indépendants : « pas d’interdiction sans solution ».
Le secteur progresse déjà fortement dans la réduction des intrants, mais ne peut rester en première ligne sans alternatives fiables et économiquement viables, faute de quoi la compétitivité française reculera face à ses concurrents.
Pour le président des Vignerons Indépendants de France, le moment est décisif : la filière est à un point de bascule climatique.
La survie de nombreux domaines passe désormais par une vision politique ambitieuse, alliant protection physique, innovation, prévention et accompagnement stratégique.
Sans cela, l’avenir du vignoble français restera suspendu au hasard des aléas.
Lire l'Interview de Jean-Marie Fabre dans Vitisphère.
Pour Jean-Marie Fabre, les dispositifs actuels annoncés (arrachage, distillation, aides d’urgence) sont des réponses nécessaires et indispensables à court terme.
Cependant, tant que les exploitations ne seront pas réellement protégées contre les aléas, les pertes de récolte continueront de fragiliser l’ensemble de la filière.
Dans un contexte où les gelées, grêles, sécheresses et canicules deviennent la norme, il défend une orientation claire : investir en priorité dans la prévention.
Son appel à un « plan Marshall » repose sur un besoin estimé à 4 milliards d’euros sur trois ans, financés à parts égales entre l’État et les régions d’un côté, la filière de l’autre.
Une telle mobilisation permettrait de déployer massivement des solutions de protection physique : systèmes antigel, filets paragrêle, ombrières photovoltaïques, retenues collinaires pour l’eau, innovations variétales, travail sur les porte-greffes…
Le président des Vignerons Indépendants alerte : tant que les exploitations ne sécuriseront pas 85 à 90 % de leur potentiel de production chaque année, le modèle économique des domaines restera menacé. Les coûts de production deviennent insoutenables lorsque les pertes se répètent.
Selon lui, les pouvoirs publics doivent inverser leur logique : remplacer les compensations après sinistre par un investissement massif en amont.
Dépenser chaque année des centaines de millions pour réparer les dégâts n’a plus de sens si l’on n’agit pas sur la cause principale : la vulnérabilité structurelle des vignobles français.
Au-delà du climat, il pointe aussi l’autre front : la perte de capacité de production liée aux restrictions croissantes sur les produits phytosanitaires, encore dernièrement sur le cuivre.
Il rappelle la position constante des Vignerons Indépendants : « pas d’interdiction sans solution ».
Le secteur progresse déjà fortement dans la réduction des intrants, mais ne peut rester en première ligne sans alternatives fiables et économiquement viables, faute de quoi la compétitivité française reculera face à ses concurrents.
Pour le président des Vignerons Indépendants de France, le moment est décisif : la filière est à un point de bascule climatique.
La survie de nombreux domaines passe désormais par une vision politique ambitieuse, alliant protection physique, innovation, prévention et accompagnement stratégique.
Sans cela, l’avenir du vignoble français restera suspendu au hasard des aléas.
Lire l'Interview de Jean-Marie Fabre dans Vitisphère.
- 11:11 - Permalien
Mercredi 26 Novembre 2025
Crise Viticole
La ministre annonce un plan de soutien
À la suite de la rencontre du 6 novembre entre la filière viticole et la ministre, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a profité de son déplacement au Sitevi pour annoncer lundi 24 novembre un plan d’aide spécifique pour la viticulture.
Le président des Vignerons Indépendants, Jean-Marie Fabre, était présent lors de cette séquence d’annonces, dans la continuité du travail mené depuis de nombreux mois auprès des pouvoirs publics pour porter et défendre nos demandes.
Reconnaissant les difficultés importantes traversées par la filière, la ministre de l’Agriculture a ainsi annoncé les mesures de soutien suivantes :
• Arrachage définitif : Une mesure d’aide à l’arrachage définitif pour 2026, financée par une enveloppe de crédits nationaux à hauteur de 130 M€. L’objectif est de rééquilibrer l’offre et de restaurer la viabilité des exploitations en difficulté.
• Prêts de consolidation bancaire : La prorogation en 2026 du dispositif des prêts de consolidation bancaire garantis à 70% par Bpifrance. Le dispositif devrait faire l’objet d’une révision de ces critères ; nous plaidons pour la suppression du critère n°3 (évolution des fonds propres) et un rehaussement du plafond au-delà de 200 000€. Le dispositif serait également ouvert aux caves coopératives.
• Allègement des charges sociales et fiscales : après un premier volet MSA de 5M€ annoncé le 6 novembre dernier, une enveloppe supplémentaire de 10M€ sera mobilisée en 2026 pour la viticulture. Les préfets disposeront en outre de marges de manœuvre pour des reports ou exonérations de TFNB, ainsi que pour le traitement des situations individuelles les plus critiques.
La ministre a par ailleurs indiqué poursuivre la demande de mobilisation de la réserve de crise agricole européenne, afin de financer notamment de la distillation de crise.
À la suite des échanges qui ont suivi les annonces, il a été précisé que les critères d’accès et les priorités seraient discutés avec les professionnels, et ne seraient pas automatiquement priorisés sur les seules caves coopératives, contrairement à ce qui semblait envisagé initialement.
Jean-Marie Fabre, Président des Vignerons Indépendants de France, a salué des annonces allant dans le bon sens, tout en soulignant l’importance d’une mise en œuvre rapide, en particulier :
• Un prêt de consolidation bancaire opérationnel dès le 1er janvier,
• Et un dispositif d’arrachage et de recalibrage des vignobles activable sans délai, dès que la règlementation européenne le permettra.
Dans ses interventions, Jean-Marie Fabre a également insisté sur la nécessité de préparer le moyen terme, sur les deux enjeux forts portés depuis plusieurs mois : la protection de la vigne contre le changement climatique, et la conquête des parts de marché (œnotourisme, ouverture de nouveaux marchés, règlement du différend avec les USA, guichet unique, etc.).
Le président des Vignerons Indépendants, Jean-Marie Fabre, était présent lors de cette séquence d’annonces, dans la continuité du travail mené depuis de nombreux mois auprès des pouvoirs publics pour porter et défendre nos demandes.
Reconnaissant les difficultés importantes traversées par la filière, la ministre de l’Agriculture a ainsi annoncé les mesures de soutien suivantes :
• Arrachage définitif : Une mesure d’aide à l’arrachage définitif pour 2026, financée par une enveloppe de crédits nationaux à hauteur de 130 M€. L’objectif est de rééquilibrer l’offre et de restaurer la viabilité des exploitations en difficulté.
• Prêts de consolidation bancaire : La prorogation en 2026 du dispositif des prêts de consolidation bancaire garantis à 70% par Bpifrance. Le dispositif devrait faire l’objet d’une révision de ces critères ; nous plaidons pour la suppression du critère n°3 (évolution des fonds propres) et un rehaussement du plafond au-delà de 200 000€. Le dispositif serait également ouvert aux caves coopératives.
• Allègement des charges sociales et fiscales : après un premier volet MSA de 5M€ annoncé le 6 novembre dernier, une enveloppe supplémentaire de 10M€ sera mobilisée en 2026 pour la viticulture. Les préfets disposeront en outre de marges de manœuvre pour des reports ou exonérations de TFNB, ainsi que pour le traitement des situations individuelles les plus critiques.
La ministre a par ailleurs indiqué poursuivre la demande de mobilisation de la réserve de crise agricole européenne, afin de financer notamment de la distillation de crise.
À la suite des échanges qui ont suivi les annonces, il a été précisé que les critères d’accès et les priorités seraient discutés avec les professionnels, et ne seraient pas automatiquement priorisés sur les seules caves coopératives, contrairement à ce qui semblait envisagé initialement.
Jean-Marie Fabre, Président des Vignerons Indépendants de France, a salué des annonces allant dans le bon sens, tout en soulignant l’importance d’une mise en œuvre rapide, en particulier :
• Un prêt de consolidation bancaire opérationnel dès le 1er janvier,
• Et un dispositif d’arrachage et de recalibrage des vignobles activable sans délai, dès que la règlementation européenne le permettra.
Dans ses interventions, Jean-Marie Fabre a également insisté sur la nécessité de préparer le moyen terme, sur les deux enjeux forts portés depuis plusieurs mois : la protection de la vigne contre le changement climatique, et la conquête des parts de marché (œnotourisme, ouverture de nouveaux marchés, règlement du différend avec les USA, guichet unique, etc.).
- 11:05 - Permalien
Mardi 25 Novembre 2025
Négociation du Paquet Vin
Le président de la CEVI fait le point
À quelques semaines des arbitrages européens définitifs sur la réforme de la filière vin, de nombreux sujets essentiels restent en suspens.
Samuel Masse, président de la Confédération Européenne des Vignerons Indépendants (CEVI), revient sur les principaux enjeux et rappelle les positions défendues par l’organisation.
La compétitivité du vignoble, la gestion des crises, l’avenir des aides européennes et l’équilibre entre les différents modèles de production sont au coeur des discussions.
La CEVI reconnaît plusieurs avancées obtenues grâce au travail de plaidoyer mené auprès des institutions : extension des autorisations de replantation à huit ans, possibilité de financer les arrachages, report des fonds non utilisés, ouverture de la promotion œnotouristique aux organisations professionnelles, incluant les Vignerons Indépendants, ou encore ouverture d’un schéma de promotion simplifié pour les petits producteurs.
Mais le texte adopté en commission agricole du Parlement européen laisse encore des inquiétudes majeures.
La CEVI alerte notamment sur l’assimilation des Organisations de Producteurs aux PME pour l’accès aux aides, ainsi que l’intégration des mesures de crise au sein des programmes sectoriels, qui pourrait détourner des budgets destinés au développement de la filière.
L’arrachage temporaire, réclamé de longue date par la France, ne figure pas dans les propositions actuelles.
Pour Samuel Masse, ce n’est pas une surprise, mais la prolongation des autorisations de replantation constitue au moins une réponse partielle en offrant davantage de souplesse aux producteurs touchés par la crise.
Sur l’arrachage définitif, la CEVI juge indispensable de ne pas mobiliser les fonds sectoriels — dédiés au développement — mais continue de demander que la réserve de crise puisse être utilisée par les États membres qui en ont besoin.
Autre dossier clé porté depuis plus de dix ans : la création d’un guichet unique pour les droits d’accises, indispensable pour faciliter la vente directe dans l’Union européenne.
Si les discussions techniques avancent, la CEVI regrette l’absence de signal politique clair et appelle la Commission à accélérer pour répondre aux besoins des producteurs engagés dans la commercialisation en circuit court.
Enfin, la proposition de nouvelle PAC inquiète profondément la CEVI.
La suppression de l’enveloppe spécifique du vin, la possible renationalisation de la politique agricole et la baisse généralisée des budgets porteraient un coup sévère à un secteur déjà fragilisé.
Pour les Vignerons Indépendants Européen, cela représenterait un recul net : moins de moyens dédiés, plus d’incertitude, et un risque accru de déséquilibre entre opérateurs, notamment au profit des Organisations de Producteurs.
La CEVI demande à la Commission de revoir sa copie, de préserver la spécificité du secteur vitivinicole et de maintenir des outils adaptés à un modèle qui repose sur la diversité des structures et des territoires.
Retrouvez ici l'interview de Samuel Masse dans Vitisphère
Samuel Masse, président de la Confédération Européenne des Vignerons Indépendants (CEVI), revient sur les principaux enjeux et rappelle les positions défendues par l’organisation.
La compétitivité du vignoble, la gestion des crises, l’avenir des aides européennes et l’équilibre entre les différents modèles de production sont au coeur des discussions.
La CEVI reconnaît plusieurs avancées obtenues grâce au travail de plaidoyer mené auprès des institutions : extension des autorisations de replantation à huit ans, possibilité de financer les arrachages, report des fonds non utilisés, ouverture de la promotion œnotouristique aux organisations professionnelles, incluant les Vignerons Indépendants, ou encore ouverture d’un schéma de promotion simplifié pour les petits producteurs.
Mais le texte adopté en commission agricole du Parlement européen laisse encore des inquiétudes majeures.
La CEVI alerte notamment sur l’assimilation des Organisations de Producteurs aux PME pour l’accès aux aides, ainsi que l’intégration des mesures de crise au sein des programmes sectoriels, qui pourrait détourner des budgets destinés au développement de la filière.
L’arrachage temporaire, réclamé de longue date par la France, ne figure pas dans les propositions actuelles.
Pour Samuel Masse, ce n’est pas une surprise, mais la prolongation des autorisations de replantation constitue au moins une réponse partielle en offrant davantage de souplesse aux producteurs touchés par la crise.
Sur l’arrachage définitif, la CEVI juge indispensable de ne pas mobiliser les fonds sectoriels — dédiés au développement — mais continue de demander que la réserve de crise puisse être utilisée par les États membres qui en ont besoin.
Autre dossier clé porté depuis plus de dix ans : la création d’un guichet unique pour les droits d’accises, indispensable pour faciliter la vente directe dans l’Union européenne.
Si les discussions techniques avancent, la CEVI regrette l’absence de signal politique clair et appelle la Commission à accélérer pour répondre aux besoins des producteurs engagés dans la commercialisation en circuit court.
Enfin, la proposition de nouvelle PAC inquiète profondément la CEVI.
La suppression de l’enveloppe spécifique du vin, la possible renationalisation de la politique agricole et la baisse généralisée des budgets porteraient un coup sévère à un secteur déjà fragilisé.
Pour les Vignerons Indépendants Européen, cela représenterait un recul net : moins de moyens dédiés, plus d’incertitude, et un risque accru de déséquilibre entre opérateurs, notamment au profit des Organisations de Producteurs.
La CEVI demande à la Commission de revoir sa copie, de préserver la spécificité du secteur vitivinicole et de maintenir des outils adaptés à un modèle qui repose sur la diversité des structures et des territoires.
Retrouvez ici l'interview de Samuel Masse dans Vitisphère
- 11:02 - Permalien
Vendredi 21 Novembre 2025
Lancement d'un jeu-concours grand public
Objectif : faire connaître notre portail de réservation
Nous lançons notre 1er jeu concours à destination du grand public pour faire découvrir le portail de réservation et la nouvelle marque "Sur la route des vignerons indépendants".
Ce portail de réservation a été développé pour et avec vous, les adhérents vignerons indépendants.
Le jeu-concours, qui se terminera le 15 décembre, marque une étape clé pour le faire connaître auprès des consommateurs et générer des réservations.
Le succès dépend de notre mobilisation collective : partagez nos publications sur les réseaux sociaux 🙏
Ce portail de réservation a été développé pour et avec vous, les adhérents vignerons indépendants.
Le jeu-concours, qui se terminera le 15 décembre, marque une étape clé pour le faire connaître auprès des consommateurs et générer des réservations.
Le succès dépend de notre mobilisation collective : partagez nos publications sur les réseaux sociaux 🙏
- 16:51 - Permalien
Jeudi 20 Novembre 2025
Congrès des maires de France
Les Vignerons Indépendants partenaires de l’apéritif des Terroirs
Hier mercredi 19 novembre, lors du Congrès des Maires de France, les Vignerons Indépendants ont pris part à l’Apéritif des terroirs, aux côtés de l’ANIA et de Rungis.
Avec des vins Vignerons Indépendants et des produits issus des terroirs, cet événement a mis en lumière la qualité et la diversité de la viticulture et de l’agriculture française.
À cette occasion, Jean-Marie Fabre, président des Vignerons Indépendants, est intervenu devant les élus venus de toute la France.
Sa prise de parole a permis de rappeler combien les vignerons indépendants, véritables TPE artisanales implantées dans plus de 25 000 communes viticoles, contribuent chaque jour à la vitalité des territoires :
• par leur participation à l’économie locale et au maintien des emplois,
• par la préservation des paysages et du cadre de vie,
• par leur rôle dans l’attractivité touristique et culturelle,
• par leur engagement dans la transition environnementale.
La rencontre intervenait dans un moment opportun, alors que les communes préparent déjà les échéances municipales de 2026.
Elle a permis de souligner que les maires et les vignerons partagent la même responsabilité : faire vivre leur territoire, accompagner des projets d’avenir et maintenir un tissu rural dynamique.
Les échanges ont également rappelé combien la collaboration entre collectivités et vignerons est essentielle : autorisations d’urbanisme, aménagements locaux, gestion de l’eau, accueil des visiteurs, soutien aux jeunes agriculteurs… autant de décisions qui, au quotidien, façonnent les conditions d’exercice des domaines.
Cette présence au Congrès des Maires illustre la volonté forte des Vignerons Indépendants de poursuivre le dialogue avec les élus locaux, partenaires indispensables pour soutenir les exploitations et valoriser les productions viticoles au cœur des territoires.
Avec des vins Vignerons Indépendants et des produits issus des terroirs, cet événement a mis en lumière la qualité et la diversité de la viticulture et de l’agriculture française.
À cette occasion, Jean-Marie Fabre, président des Vignerons Indépendants, est intervenu devant les élus venus de toute la France.
Sa prise de parole a permis de rappeler combien les vignerons indépendants, véritables TPE artisanales implantées dans plus de 25 000 communes viticoles, contribuent chaque jour à la vitalité des territoires :
• par leur participation à l’économie locale et au maintien des emplois,
• par la préservation des paysages et du cadre de vie,
• par leur rôle dans l’attractivité touristique et culturelle,
• par leur engagement dans la transition environnementale.
La rencontre intervenait dans un moment opportun, alors que les communes préparent déjà les échéances municipales de 2026.
Elle a permis de souligner que les maires et les vignerons partagent la même responsabilité : faire vivre leur territoire, accompagner des projets d’avenir et maintenir un tissu rural dynamique.
Les échanges ont également rappelé combien la collaboration entre collectivités et vignerons est essentielle : autorisations d’urbanisme, aménagements locaux, gestion de l’eau, accueil des visiteurs, soutien aux jeunes agriculteurs… autant de décisions qui, au quotidien, façonnent les conditions d’exercice des domaines.
Cette présence au Congrès des Maires illustre la volonté forte des Vignerons Indépendants de poursuivre le dialogue avec les élus locaux, partenaires indispensables pour soutenir les exploitations et valoriser les productions viticoles au cœur des territoires.
- 18:26 - Permalien
Mercredi 19 Novembre 2025
232 millions d'hectolitres
232 millions d'hectolitres, c'est la prévision de récolte 2025 estimée par l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV). Une récolte basse marquée par les aléas climatiques.
C'est 3% au dessus de la récolte historiquement faible de 2024, mais cela reste inférieure de 7% à la moyenne sur 5 ans.
L'Italie reste le premier producteur mondial de vin en 2025 (47,3 millions d'hectolitres), devant la France (35,9 millions d'hectolitres) et l'Espagne (29,4 millions d'hectolitres).
Les États-Unis occupent la quatrième place, tandis que l'Australie se remet de la faible récolte de 2024 et retrouve sa place de cinquième producteur mondial en 2025, devant l'Argentine, sixième producteur et premier producteur d'Amérique du Sud.
Le marché mondial du vin devrait rester globalement équilibré, car la croissance limitée de la production contribuera à stabiliser les stocks dans un contexte de ralentissement de la demande et d'incertitudes commerciales persistantes.
C'est 3% au dessus de la récolte historiquement faible de 2024, mais cela reste inférieure de 7% à la moyenne sur 5 ans.
L'Italie reste le premier producteur mondial de vin en 2025 (47,3 millions d'hectolitres), devant la France (35,9 millions d'hectolitres) et l'Espagne (29,4 millions d'hectolitres).
Les États-Unis occupent la quatrième place, tandis que l'Australie se remet de la faible récolte de 2024 et retrouve sa place de cinquième producteur mondial en 2025, devant l'Argentine, sixième producteur et premier producteur d'Amérique du Sud.
Le marché mondial du vin devrait rester globalement équilibré, car la croissance limitée de la production contribuera à stabiliser les stocks dans un contexte de ralentissement de la demande et d'incertitudes commerciales persistantes.
- 13:05 - Permalien
Mardi 18 Novembre 2025
3 questions à Amandine Fresneau
Cette semaine, nous avons posé 3 questions à Amandine Fresneau, Vigneronne Indépendante
au Domaine de Cézin à Marçon (72)
1. Vous êtes très présente sur les réseaux sociaux, pourquoi ce choix ?
Je suis présente sur les réseaux sociaux parce qu’ils offrent une vraie visibilité supplémentaire et créent du lien avec les clients.
Chaque réseau a sa manière de fonctionner : Facebook est très informatif, Instagram permet d’aller plus loin dans les explications et LinkedIn met en avant la dimension entrepreneuriale.
On n’est pas là pour dire “venez acheter”, mais pour expliquer notre métier, montrer ce que nos vins apportent et répondre autrement aux questions des clients.
2. Comment faites-vous pour trouver les sujets et maintenir une grande régularité ?
Je m’appuie sur notre quotidien pour trouver les sujets : la vigne, la cave, les nouveautés, il y a toujours quelque chose à montrer.
Je partage de manière spontanée, avec au moins une publication par semaine sur Facebook, Instagram et LinkedIn pour garder le rythme.
Je réponds aussi aux questions que les clients me posent régulièrement, soit en story, soit en post : cela permet d’expliquer différemment notre travail et de montrer ce que le domaine peut leur apporter.
3. Comment évaluez-vous l’impact de vos publications ?
Évaluer l’impact n’est pas toujours simple : je regarde les vues, mais surtout les retours des gens qui me disent qu’ils voient mes publications.
Cela montre le dynamisme du domaine, même sans beaucoup de commentaires.
Les interactions varient selon les réseaux : des « j’aime » sur Facebook, des réponses aux sondages en story sur Instagram, et plus d’échanges sur LinkedIn.
Je ne suis pas une influenceuse : je publie simplement, mais de manière régulière et sincère.
au Domaine de Cézin à Marçon (72)

1. Vous êtes très présente sur les réseaux sociaux, pourquoi ce choix ?
Je suis présente sur les réseaux sociaux parce qu’ils offrent une vraie visibilité supplémentaire et créent du lien avec les clients.
Chaque réseau a sa manière de fonctionner : Facebook est très informatif, Instagram permet d’aller plus loin dans les explications et LinkedIn met en avant la dimension entrepreneuriale.
On n’est pas là pour dire “venez acheter”, mais pour expliquer notre métier, montrer ce que nos vins apportent et répondre autrement aux questions des clients.
2. Comment faites-vous pour trouver les sujets et maintenir une grande régularité ?
Je m’appuie sur notre quotidien pour trouver les sujets : la vigne, la cave, les nouveautés, il y a toujours quelque chose à montrer.
Je partage de manière spontanée, avec au moins une publication par semaine sur Facebook, Instagram et LinkedIn pour garder le rythme.
Je réponds aussi aux questions que les clients me posent régulièrement, soit en story, soit en post : cela permet d’expliquer différemment notre travail et de montrer ce que le domaine peut leur apporter.
3. Comment évaluez-vous l’impact de vos publications ?
Évaluer l’impact n’est pas toujours simple : je regarde les vues, mais surtout les retours des gens qui me disent qu’ils voient mes publications.
Cela montre le dynamisme du domaine, même sans beaucoup de commentaires.
Les interactions varient selon les réseaux : des « j’aime » sur Facebook, des réponses aux sondages en story sur Instagram, et plus d’échanges sur LinkedIn.
Je ne suis pas une influenceuse : je publie simplement, mais de manière régulière et sincère.
- 13:01 - Permalien
Lundi 17 Novembre 2025
Tourisme chez les Vignerons Indépendants
Nouvelle identité
Les Vignerons Indépendants dévoilent un tout nouveau logo pour accompagner nos actions d'œnotourisme.
Avec le passage de « Tourisme chez le vigneron indépendant » à « Sur la route des Vignerons Indépendants de France », c’est une nouvelle vision qui s’ouvre.
Ce changement évite les connotations négatives liées au tourisme (surtourisme, consommation passive) pour privilégier une approche d’exploration, d'aventures humaines et de rencontres authentiques, incluant aussi bien les visiteurs locaux que les voyageurs.
Le logo, en cohérence avec l'univers de marque des Vignerons Indépendants, évoque la notion de route et s’inspire des célèbres Routes des Vins.
L’utilisation du pluriel « vignerons » renforce l’esprit collectif et engagé de notre réseau.
Cette nouvelle identité reflète les valeurs du slow tourism et du tourisme responsable, tout en mettant en avant le savoir-faire français, avec la mention « de France » pour une résonance internationale.
Un pas de plus vers des expériences humaines, locales et contemporaines !
📞 Pour toute question sur le développement de votre activité oenotouristique, contactez Caroline Bousquet au 01 53 66 33 12 ou par mail

Avec le passage de « Tourisme chez le vigneron indépendant » à « Sur la route des Vignerons Indépendants de France », c’est une nouvelle vision qui s’ouvre.
Ce changement évite les connotations négatives liées au tourisme (surtourisme, consommation passive) pour privilégier une approche d’exploration, d'aventures humaines et de rencontres authentiques, incluant aussi bien les visiteurs locaux que les voyageurs.
Le logo, en cohérence avec l'univers de marque des Vignerons Indépendants, évoque la notion de route et s’inspire des célèbres Routes des Vins.
L’utilisation du pluriel « vignerons » renforce l’esprit collectif et engagé de notre réseau.
Cette nouvelle identité reflète les valeurs du slow tourism et du tourisme responsable, tout en mettant en avant le savoir-faire français, avec la mention « de France » pour une résonance internationale.
Un pas de plus vers des expériences humaines, locales et contemporaines !
📞 Pour toute question sur le développement de votre activité oenotouristique, contactez Caroline Bousquet au 01 53 66 33 12 ou par mail
- 12:40 - Permalien
Samedi 15 Novembre 2025
Rencontre avec la Ministre
Annie Genevard à la rencontre des vignerons
En déplacement dans le Rhône ce vendredi 14 novembre, la ministre de l’Agriculture a échangé avec des représentants du monde agricole.
Un temps d’échange spécifique à la filière viticole a été organisé, auquel participait Ludovic Walbaum, secrétaire général des Vignerons Indépendants et président du pôle Œnotourisme d’Atout France.
Ludovic Walbaum a ainsi pu attirer l’attention de la ministre sur trois priorités pour notre mouvement :
- La résilience climatique : comme l’a encore montré la récolte 2025, il devient urgent d’accompagner financièrement les domaines pour qu’ils puissent s’équiper contre les principaux aléas climatiques qui viennent impacter leur récolte (filet paragrêle, irrigation, tour éolienne, etc.) ;
- L’œnotourisme : la nécessité de construire un cadre administratif, juridique et fiscal adapté au développement de l’agritourisme au sein des domaines viticoles, véritable levier de diversification et de lien avec le public ;
- Les prêts de consolidation bancaire : dispositif essentiel pour accompagner les exploitations en difficulté, mais qui doit être assoupli, notamment par la suppression du critère lié à la variation des fonds propres, afin d’en améliorer l’efficacité.
Par cette intervention, les Vignerons Indépendants ont une nouvelle fois rappelé leurs attentes et leur volonté de travailler à des solutions concrètes pour les domaines adhérents.
Un temps d’échange spécifique à la filière viticole a été organisé, auquel participait Ludovic Walbaum, secrétaire général des Vignerons Indépendants et président du pôle Œnotourisme d’Atout France.
Ludovic Walbaum a ainsi pu attirer l’attention de la ministre sur trois priorités pour notre mouvement :
- La résilience climatique : comme l’a encore montré la récolte 2025, il devient urgent d’accompagner financièrement les domaines pour qu’ils puissent s’équiper contre les principaux aléas climatiques qui viennent impacter leur récolte (filet paragrêle, irrigation, tour éolienne, etc.) ;
- L’œnotourisme : la nécessité de construire un cadre administratif, juridique et fiscal adapté au développement de l’agritourisme au sein des domaines viticoles, véritable levier de diversification et de lien avec le public ;
- Les prêts de consolidation bancaire : dispositif essentiel pour accompagner les exploitations en difficulté, mais qui doit être assoupli, notamment par la suppression du critère lié à la variation des fonds propres, afin d’en améliorer l’efficacité.
Par cette intervention, les Vignerons Indépendants ont une nouvelle fois rappelé leurs attentes et leur volonté de travailler à des solutions concrètes pour les domaines adhérents.
- 11:36 - Permalien
Vendredi 14 Novembre 2025
Projet de loi de Finances
Des avancées obtenues à l’Assemblée Nationale
Plusieurs mesures soutenues par les Vignerons Indépendants ont été adoptées lors de l’examen du PLF 2026 à l’Assemblée nationale, confirmant la pertinence des demandes et l’importance de la mobilisation collective du réseau.
Les textes budgétaires poursuivent actuellement leur parcours législatif, marqués par l’étude de nombreux amendements.
Dans ce cadre, la Confédération des Vignerons Indépendants de France s’est mobilisée pour défendre plusieurs priorités relayées par les fédérations auprès de leurs parlementaires :
➡️ Gestion des risques : renforcement de la Déduction pour Epargne de Précaution (DEP) ;
➡️ Transition écologique : renforcement du crédit d’impôt HVE et prolongation du crédit d’impôt HVE ;
➡️ Œnotourisme : relèvement du plafond des recettes accessoires ;
➡️ Fiscalité des entreprises : adaptation de la fiscalité des stocks et augmentation de l’exonération de TFNB ;
➡️ Fiscalité comportementale : opposition aux mesures de taxation du vin.
Grâce à cette mobilisation, plusieurs dispositions importantes ont été adoptées les 13 et 14 novembre à l’Assemblée nationale :
➡️ Réduction possible du seuil d’imposition des sommes réintégrées en DEP à 50 % (au lieu de 70 %) ;
➡️ Relèvement du plafond de la DEP à 250 000 € ;
➡️ Prorogation du crédit d’impôt HVE en 2026 ;
➡️ Renforcement et prolongation jusqu’en 2028 du crédit d’impôt Agriculture Biologique, avec un plafond porté à 6 000 € (ou 7 000 € pour les exploitants engagés dans la transition) ;
➡️ Possibilité de cumuler le blocage des stocks à rotation lente avec l’étalement des revenus exceptionnels et la moyenne triennale.
Ces premiers votes constituent des avancées significatives pour les domaines et démontrent une réelle écoute des députés face aux problématiques remontées par le réseau.
Le texte sera désormais examiné au Sénat, où la sensibilisation des sénateurs sur nos thématiques d’intérêt se poursuivra.
Les textes budgétaires poursuivent actuellement leur parcours législatif, marqués par l’étude de nombreux amendements.
Dans ce cadre, la Confédération des Vignerons Indépendants de France s’est mobilisée pour défendre plusieurs priorités relayées par les fédérations auprès de leurs parlementaires :
➡️ Gestion des risques : renforcement de la Déduction pour Epargne de Précaution (DEP) ;
➡️ Transition écologique : renforcement du crédit d’impôt HVE et prolongation du crédit d’impôt HVE ;
➡️ Œnotourisme : relèvement du plafond des recettes accessoires ;
➡️ Fiscalité des entreprises : adaptation de la fiscalité des stocks et augmentation de l’exonération de TFNB ;
➡️ Fiscalité comportementale : opposition aux mesures de taxation du vin.
Grâce à cette mobilisation, plusieurs dispositions importantes ont été adoptées les 13 et 14 novembre à l’Assemblée nationale :
➡️ Réduction possible du seuil d’imposition des sommes réintégrées en DEP à 50 % (au lieu de 70 %) ;
➡️ Relèvement du plafond de la DEP à 250 000 € ;
➡️ Prorogation du crédit d’impôt HVE en 2026 ;
➡️ Renforcement et prolongation jusqu’en 2028 du crédit d’impôt Agriculture Biologique, avec un plafond porté à 6 000 € (ou 7 000 € pour les exploitants engagés dans la transition) ;
➡️ Possibilité de cumuler le blocage des stocks à rotation lente avec l’étalement des revenus exceptionnels et la moyenne triennale.
Ces premiers votes constituent des avancées significatives pour les domaines et démontrent une réelle écoute des députés face aux problématiques remontées par le réseau.
Le texte sera désormais examiné au Sénat, où la sensibilisation des sénateurs sur nos thématiques d’intérêt se poursuivra.
- 18:27 - Permalien
Jeudi 13 Novembre 2025
Commission Syndicale Nationale
Un ordre du jour chargé
La commission syndicale nationale s’est réunie aujourd'hui jeudi 13 novembre pour discuter des nombreux dossiers qui impactent actuellement les domaines.
Ces réunions régulières permettent d’avancer de manière collective sur les sujets d’actualité et de formuler des propositions concrètes pour le conseil d’administration. Des représentants de l’ensemble des départements viticoles viennent traiter des différentes problématiques.
L’ordre du jour était particulièrement dense.
La situation économique de la filière a d’abord été passée en revue, avec un échange approfondi sur les difficultés rencontrées et les dispositifs déjà mobilisés : prêts de restructuration bancaire, mesures d’arrachage, prix d’orientation des raisins…
Comme d’habitude un créneau significatif a été réservé pour les questions européennes.
Les échanges ont porté sur les évolutions du Paquet vin ainsi que sur le projet de réforme de la Politique Agricole Commune, deux chantiers majeurs dont les conséquences pour les domaines nécessitent une vigilance continue et un positionnement clair.
Un point détaillé a été réalisé sur le projet de loi de finances 2026, afin de suivre les discussions en cours au Parlement et les amendements soutenus par les Vignerons Indépendants de France.
Le volet douanier a également été évoqué, notamment autour du projet de circulaire sur la désalcoolisation.
La commission a également travaillé sur les dénominations des nouvelles variétés au sein du CTPS, avant d’aborder les évolutions réglementaires à venir, notamment concernant le registre phytosanitaire et la facturation électronique.
Pour plus de précisions, contactez votre fédération ou vos représentants à la commission syndicale : Vincent Guestault (37), Laure Dubreuil (41), Pascal Joulin (Vignobles du Centre) et Corinne Laurent (Allier).
Ces réunions régulières permettent d’avancer de manière collective sur les sujets d’actualité et de formuler des propositions concrètes pour le conseil d’administration. Des représentants de l’ensemble des départements viticoles viennent traiter des différentes problématiques.
L’ordre du jour était particulièrement dense.
La situation économique de la filière a d’abord été passée en revue, avec un échange approfondi sur les difficultés rencontrées et les dispositifs déjà mobilisés : prêts de restructuration bancaire, mesures d’arrachage, prix d’orientation des raisins…
Comme d’habitude un créneau significatif a été réservé pour les questions européennes.
Les échanges ont porté sur les évolutions du Paquet vin ainsi que sur le projet de réforme de la Politique Agricole Commune, deux chantiers majeurs dont les conséquences pour les domaines nécessitent une vigilance continue et un positionnement clair.
Un point détaillé a été réalisé sur le projet de loi de finances 2026, afin de suivre les discussions en cours au Parlement et les amendements soutenus par les Vignerons Indépendants de France.
Le volet douanier a également été évoqué, notamment autour du projet de circulaire sur la désalcoolisation.
La commission a également travaillé sur les dénominations des nouvelles variétés au sein du CTPS, avant d’aborder les évolutions réglementaires à venir, notamment concernant le registre phytosanitaire et la facturation électronique.
Pour plus de précisions, contactez votre fédération ou vos représentants à la commission syndicale : Vincent Guestault (37), Laure Dubreuil (41), Pascal Joulin (Vignobles du Centre) et Corinne Laurent (Allier).
- 19:33 - Permalien
Mercredi 12 Novembre 2025
Frein au commerce vers les particuliers de l'UE
La CEVI cherche à débloquer le dossier du guichet unique
La Confédération Européenne des Vignerons Indépendants (CEVI), dont les Vignerons Indépendants de France sont membres fondateurs, se mobilise depuis plus de dix ans pour faire évoluer les règles européennes qui freinent aujourd’hui les ventes directes de vin aux particuliers dans l’Union européenne.
Malgré de nombreux rapports appelant clairement à la mise en place d’un guichet unique pour le paiement des accises, aucune avancée concrète n’a, à ce stade, été obtenue.
La CEVI poursuit donc son travail de sensibilisation auprès des institutions européennes.
Dernièrement, l’eurodéputé Eric Sargiacomo, co-président de l’Intergroupe Vin du Parlement européen, s’est fait le relais de cette demande auprès de la Commission européenne, soulignant l’urgence d’une solution pour soutenir les domaines viticoles.
Dans sa réponse du 3 novembre, la Commission indique que « les travaux suivent leur cours » et qu’un groupe d’États membres, dont la France, examine actuellement des pistes de solution.
Les conclusions doivent prochainement être discutées.
Une réponse jugée insuffisante par l’eurodéputé, qui appelle à élever le débat au niveau politique afin d’obtenir enfin un cadre réglementaire adapté et favorable aux ventes directes des vignerons.
Par cette action continue, la CEVI et les Vignerons Indépendants réaffirment leur engagement à défendre un accès fluide et simple aux marchés européens pour les vignerons indépendants.
Malgré de nombreux rapports appelant clairement à la mise en place d’un guichet unique pour le paiement des accises, aucune avancée concrète n’a, à ce stade, été obtenue.
La CEVI poursuit donc son travail de sensibilisation auprès des institutions européennes.
Dernièrement, l’eurodéputé Eric Sargiacomo, co-président de l’Intergroupe Vin du Parlement européen, s’est fait le relais de cette demande auprès de la Commission européenne, soulignant l’urgence d’une solution pour soutenir les domaines viticoles.
Dans sa réponse du 3 novembre, la Commission indique que « les travaux suivent leur cours » et qu’un groupe d’États membres, dont la France, examine actuellement des pistes de solution.
Les conclusions doivent prochainement être discutées.
Une réponse jugée insuffisante par l’eurodéputé, qui appelle à élever le débat au niveau politique afin d’obtenir enfin un cadre réglementaire adapté et favorable aux ventes directes des vignerons.
Par cette action continue, la CEVI et les Vignerons Indépendants réaffirment leur engagement à défendre un accès fluide et simple aux marchés européens pour les vignerons indépendants.
- 11:41 - Permalien
Notez bien !
Les informations présentées dans ce blog sont destinées
aux Vignerons Indépendants adhérents, présents sur le territoire de la fédération du Centre Val de Loire.

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